mercredi 2 janvier 2013

Le cyclotourisme, voyages à vélo.







Au bout du chemin,

Au-delà de la ligne d'horizon,

         Tous mes voyages à vélo ont pour but principal, de découvrir ce qu'il peut bien y avoir derrière cette fameuse ligne, appelée "ligne d'horizon", ligne bizarre qui recule au fur à mesure que l'on avance, plus loin, toujours plus loin, et pas de réponse, mais que de belles régions visitées.

       Cette ligne qui fait rejoindre la terre et le ciel, qui transforme les paysages, des forêts, de grandes plaines plates, puis des collines voire des chaînes de montagnes qui quelquefois tombent dans la mer, comme les Pyrénées, montagnes aux ascensions difficiles.

           Lorsque que nous nous déplaçons en voiture, par l'autoroute, nous ne voyons plus rien, tout est identique, l'approche des villes, une horreur, des zones appelées de noms barbares, ZAC, ZUP, ZEP, et d'autres noms encore plus incompréhensibles.

          Alors qu'en vélo où à vélo, nous avons le temps de voir les divers architectures, le centre des villes, avec pour certaines des monuments qui à eux seuls valent le déplacement. Les campagnes avec leurs villages, qui nous en disent plus sur la vie de leurs habitants que les guides touristiques.


          Pendant ma vie professionnelle, les seuls voyages effectuées à l'étranger ou dans l'hexagone, on été des voyages organisés par des agences ou privés (pour les vacances). Les voyages en groupe ne permettent pas les contacts ni de découvrir les lieux comme je peux le faire seul, à vélo.

Aujourd'hui, je voyage à deux, ayant rencontré une compagne qui partage la même philosophie que moi du voyage à vélo. 


          Mes voyages à vélo, je les ai commencés tard dans ma vie. A compter de la retraite, je me rattrape, n'ayant pas de connaissance en langue étrangère, je me limite à l'hexagone, voire quelques pays limitrophes du nôtre. Des habitudes prisent au cours de nombreuses années de travail, vite toujours plus vite, ne m'ont pas toujours permis de bien profiter de la lenteur du voyage à vélo. Je me corrige, j'essaie de profiter au maximum de l'instant présent, instant qui peut être magique en haut d'un col, avec une vue imprenable sur une chaîne de montagne, un bord de mer, ou un animal surpris au petit matin dans une clairière. Je voyage seul, ce n'est pas toujours facile de trouver un compère qui partage la même étique que vous du voyage, cela m'est arrivé quelquefois, j'en garde de bons souvenirs.


          Avec Guy, j'effectue plusieurs randonnées permanentes, dont, "Ardenne-Eifel" faite au départ de Charleville. Une remontée sur la Belgique, puis une incursion au Luxembourg, un passage à Aix la Chapelle, la Hollande, un paradis pour cyclistes. La traversé de Maastricht, (ville d'un traité Européen), puis retour chez nos cousins belges, avec Lièges contourné par le nord, la remontée de la Meuse à partir de Huy, puis Namur, la piste le long dela Meuse, appelée "ravel" nous fait circuler en toute sécurité, en revanche, de retour sur notre territoire, plus rien, ou du moins pas encore. La voie cyclable le long de la Meuse (Charleville-Givet) ne verra le jour que vers deux mille huit. Le retour à Charleville par nos Ardennes, un bonheur !!


          Nous avons fait une autre randonnée Guy et moi, un circuit au départ de Paris qui nous à fait virer à Brest, puis retour sur Paris. Un voyage où nous avons connu le soleil, la pluie, le vent. La Bretagne, une région attachante, mais, pour les odeurs, et la qualité de l'eau, cela ets une autre affaire, dans les Côtes d'Armor l'eau n'est plus potable dans de nombreux villages. Les algues verte ont envahi les plages, espérons que les plans de réduction d'azote et de l'élevage intensif, aboutissent à un résultat rapide.


        Un autre compagnon de voyage avec qui j'ai effectué le tour de la France, (organisation de l'US Métro), Jacques, m'a laissé de bons souvenirs, différents, les personnalités n'étant pas les mêmes.


          Les voyages en groupe sont différents, l'ambiance est tout autre, il faut s'adapter aux desiderata de chacun, la fatigue engrangée avec l'addition des kilomètres peut dans certains cas occasionnés des tiraillements, des rancunes qu'il faut arriver à canaliser. Les points d'intérêts n'étant pas toujours convergents cela gâche un peu l'ambiance. Mais les soirs d'étapes, c'est autre chose, la bonne humeur revient vite, et les soirées animées.


          Voyager à vélo, à notre époque, peu paraître obsolète, incongru, mais celui qui ne l'a jamais fait ne peut comprendre la joie que cela apporte. Voyager, oui, mais en autonomie, avec les bagages sur le vélo, si possible avec le matériel de camping, "le pied" maintenant, je fais halte soit, à l'hôtel ou en auberge de jeunesse (dont la conception et le mode de fonctionnement on besoin d'être modernisés), les chambres d'hôte, le problème, est le repas du soir, les tables d'hôte sont rares.


          Le voyage à vélo, un régal, à consommer sans modération !! N'oublions pas, un cyclotouriste est un touriste qui se déplace en vélo. Beaucoup de club " dit de cyclotourisme" ont oublié cette maxime, il pense plus aux circuits du dimanche matin, en peloton, élimination des plus faibles par l'arrière du peloton, plus on en perd, plus on est content, c'est que la sortie a été bonne !!


Le cyclotourisme se n'est pas cela, c'est le voyage, avec les bagages, en toute autonomie.




                                                      Joël Greffier