greffier joel: Ardenne-Efel 2002

ARDENNE-EFEL 2002

Une randonnée permanente assez peu connu mais qui mérite pourtant que l’on s’y intéresse, tant pour la beauté de ses paysages que pour son intérêt touristique, et ce n’est pas mon compagnon de route, Joël Greffier qui me contredira. Elle a d’ailleurs obtenu un label FFCT sous le n° 112, et est très riche en BCN / BPF et autres contrôles AIT.

Longue d’environ 600 km suivant les variantes possibles, et à deux pas de chez nous, elle permet à partir de Charleville, (point de départ) de faire une incursion dans quatre pays de la Communauté Européenne, Belgique, Luxembourg, Allemagne et Hollande.

Alors, pourquoi cette dénomination, Ardenne-Efel, eh bien tout simplement parce que son tracé emprunte le massif des ArdennesBelges et Française et se prolonge par le massif de l’Efel en Rhénanie, (Allemagne).Très beau massif boisé qui fait partie du parc naturel Allemand, Belge et Luxembourgeois, et s’étend presque jusqu’à Aix la Chapelle, une des étapes importante de cette randonnée à ne pas manquer.

Après quelques atermoiements dus à une météo début juillet par Sedan et Bouillon. Notre première étape nous conduisit à Bastogne (Belgique) capricieuse, nous partîmes donc Joël et moi alt. 503m haut lieu de la bataille des Ardennes en décembre 44, et ou les armées Américaines de libération payèrent un lourd tribut à cette fin de troisième guerre mondiale, un monument gigantesque, le Mardason, fut d’ailleurs érigé sur les lieux mêmes de cette bataille historique. Nous n’avons pas manqué de nous y arrêter et avons eu une pensée émue pour nos libérateurs.

Quittant Bastogne et la Belgique, nous entrons après quelques kilomètres au Luxembourg, avec un arret incontournable, l’abbaye St Maurice de Clairvaux, (alt. 520 m) et visite du pittoresque centre ville. Une très longue cote, qui nous amènera à Robertville, terme de notre deuxième étape. Malgré le temps maussade.

Au cours de la troisième étape, et après être montés dans un épais brouillard, au signal de Botrange, (point culminant de la Belgique, alt. 694m) nous pénétrons en Allemagne par Monschau (Montjoie en Français) que nous quitterons à regret, pour nous diriger vers Aix la Chapelle, (alt. 450 m) moment fort de cette randonnée qui marque la fin du massif de l’Efel. Nous y dormirons et dînerons à l’auberge de jeunesse. La soirée sera consacrée à la visite du centre historique de cette ville, jumelée par ailleurs à la ville de Reims.

A partir de là nous changeons de registre, fini les montagnes russes, nous allons goûter aux plaisirs des pistes cyclables Hollandaise et nous flirtons sans problème avec les nationales qui nous conduisent à Maastricht.

Ville européenne s’il en est, sur les bords de la Meuse, (Mass en Flamand) nous ne quitterons pratiquement plus ses rives jusqu’à l’arrivée à Charleville, sauf pour le contournement de Liège.

Nous trouverons d’ailleurs, pour clore cette quatrième étape, un hotel restaurant convenable à Huy en Belgique, sur les bords de la dite Meuse.
Puis nous remonterons le cours de ce beau fleuve par les chemins de halage que les Belges ont baptisés « Ravel » jusque Givet.

Une partie du parcours très agréable passe par Namur Dinant et nous côtoyons de nombreux bateaux de plaisance. C’est à Haybes, peu avant Fumay que s’achèvera cette cinquième journée très sympathique.

Pour la sixième et dernière étape, nous faisons quelques crochets (BPF oblige) avant de rallier notre point de départ, ou nous retrouverons ma voiture que nous avions laissée là. Le créateur de cette randonnée. M Henry José, nous ayant offert de la garer derrière chez lui. A noter d’ailleurs l’accueil de ce couple de cyclos très sympathiques, et la borne zéro km du parcours placé à l’endroit exact du départ qui nous a laissé à Joël et à moi, un très beau souvenir. Une très belle randonnée donc à recommander, mais attention, et il ne faut pas se le cacher, le dénivelé total est très important, et par conséquent, ce parcours s’adresse à des cyclos expérimentés et bien entraînés. Petits braquets recommandés.

Avis aux amateurs ; n’hésitez pas, vous ne le regretterez pas.

Guy Barthelemy. Juillet 2002.