jeudi 14 octobre 2010

Randonnée pédestre Beaulieu en Argonne (Meuse)


10 mai, rendez-vous à Beaulieu-en-Argonne. Deux jours de randonnée pédestre en forêt d'Argonne. Nous nous retrouvons sur le parking de notre gîte où nous passerons une nuit,


La Mazurie

Centre d'hébergement géré par la ligue de l'enseignement laïque, situé au pied de Beaulieu en Argonne (village fleuri 4 fleurs), au coeur de la forêt d'Argonne.


Départ pour une journée de marche (22 km)


Parcours accidenté, dans la bonne humeur.


On souffle un peu, le sentier remis en état par les forestiers, mais quel état !!


Midi, la pause pique-nique, repas tiré du sac.


Retour à Beaulieu. Ancien siège d'une abbaye bénédictine détruite à la révolution, ce village coquet abrite un gigantesque pressoir en chêne du XIII ème siècle, dans lequel les moines pouvaient presser jusqu'à 3000 kg de raisins. Ce village offre également un beau panorama sur le massif forestier.


Pressoir de Beaulieu, XIII ème siècle, classé,


Repas du soir, l'apéritif !! 


Après une nuit réparatrice, nous repartons pour notre dernière journée de randonnée, nous passons devant un lavoir en mauvais état, 


Joël notre organisateur, fait le point, pas trop de kilomètres en plus, la fatigue commence à se faire sentir.


Pique-nique du dernier jour, sièges et tables improvisés sur des billes de bois.


Saint Rouin ! Réponse à vos questions !


Ermitage St Rouin.     
Lieu de pèlerinage, au sein d'un joli site forestier est considéré comme une "cathédrale de verdure". Sur la gauche de l'ermitage, les tombes des derniers ermites.


Étang de l'ermitage d'où les ermites pêchaient leur nourriture. 


Source dite miraculeuse (Fontaine des deux noeuds).
Pour apporter de l'eau au moulin, la variante qui semble majeure est la notion de source. Le texte le plus ancien n'en fait pas état. Il est fort possible que la guérison par l'absorption de l'eau de la source soit un aménagement plus tardif de la légende.


La chapelle (XX ème siecle)
L'abbé Aubry, curé de Futeau à partir de 1848, fut à l'origine de la renaissance du pèlerinage.

Avec l'aide des populations des environs, il rétablit l'ermitage existant, consolida la chapelle. Malheureusement, victime de la vétusté, elle finit par s'écrouler en 1946.

Répondant au désir des villages voisins, l'abbé Hannequin, curé des Islettes en 1950, entreprit l'édification d'une nouvelle chapelle.

Le père Rayssiguier, (dominicain et collaborateur de Matisse à la chapelle de Vence), qui en établit les plans en s'inspirant des théories de le Corbusier ; son oeuvre fut achevée par l'artiste Pierre  Szekely à qui l'on doit les portes et l'aménagement intérieur.


Entrée de la chapelle Saint Rouin, le clocher, le gratte-pieds.


Bien que la géométrie sans concession de l'aspect extérieur puisse heurter certaines sensibilités, les visiteurs apprécient l'ambiance recueillie du sanctuaire, où le jeu savant des lignes convergentes ramène l'attention vers l'autel et la croix.


La grande rigueur avec laquelle cette chapelle à été conçue, en tenant compte des contraintes de l'environnement forestier, est cependant adoucie par la fantaisie d'une jeune japonaise, Kimié Bando.
A l'âge de huit ans, elle dessina les vitraux, le gratte-pieds, le clocher et les arabesques qui agrémentent l'aspect "décoffré brut" du béton.


Retour à Beaulieu, après deux très bonnes journées de randonnée, environ 45 km, de belles visites, enrichissantes, un groupe agréable, une météo qui fut à la fois ensoleillée, ciel couvert et une petite bruine au retour du dernier jour, 



Merci à notre guide et organisateur de ce séjour, Joël Cordier.
(Responsable d'un groupe de marche à l'ALC)




Source de certains commentaires : "Association Les Amis de Saint Rouin"






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